Prix cléménce Lefeuvre

Publié le par dominique

Muscadet prix Clémence : le choix des femmes

C'est dans l'écrin du château de Langeais, en Touraine, que les cinq femmes du super-jury ont décerné le 12e prix Clémence-Lefeuvre à un muscadet de Vallet.

« Le nez est net et riche... On débouche ensuite sur des agrumes. On sent une note iodée également. C'est clair ! »
Elles sont toutes les cinq tombées d'accord pour décerner le grand prix Clémence-Lefeuvre à Christophe et Maryse Olivier et Mickaël Tessier, du domaine de la Pinardière, à Vallet.
Cette année, le super-jury du prix Clémence, qui a la particularité de ne faire déguster que des femmes, s'est réuni dans une des salles du merveilleux château de Langeais, en Touraine.
 Un clin d'oeil à tout le vignoble nantais qui se rapproche des vignobles d'Anjou et de Touraine et un cadre idéal pour donner naissance à un vin royal : le prix Clémence 2007. Du nom de Clémence Lefeuvre, restauratrice des bords de Loire qui inventa le beurre blanc en 1886.

 

Cette année, le super-jury s'est professionnalisé par rapport aux années précédentes : une responsable des achats en vins et spiritueux, une oenologue, une caviste-somelière, une viticultrice et une directrice d'agence bancaire, le néophyte du groupe. Pour cette dernière, Marie-Hélène Sondag, cette participation au super-jury fut « un parcours initiatique... » Si elle ne travaille pas dans le vin, Marie-Hélène Sondag l'apprécie. « Habitant à La Haye-Fouassière, je déguste du muscadet régulièrement, et j'apprécie vraiment. Mais le faire comme cela, s'attacher à sentir les arômes, les goûts, c'est une vraie découverte... » conclue-t-elle ravie. À telle enseigne qu'elle va chercher à participer à un atelier de dégustation.

 

Son jugement, s'il n'est pas celui d'une grande pro, a néanmoins coïncidé avec celui de ses collègues d'un jour. Il y a eu unanimité sur les deux premiers lauréats. Alors mesdames, y a-t-il un jugement spécifiquement féminin sur le vin ? « Il n'y a sans doute pas de réelle différence, mais c'est vrai que nous avons sans doute été plus studieuses, plus silencieuses que les hommes quand ils dégustent. » En effet, pas d'échanges ni de bavardages, avant les derniers tours. « Les hommes sont plus lisibles. Quand ils goûtent un vin, on voit tout de suite si cela leur plaît ou non. »

 

Des viticulteurs heureux

 

« Forcément satisfaits » de se voir attribuer le prix Clémence, Christophe et Maryse Olivier et leur associé Mickaël Tessier, du domaine de la Pinardière, ne s'attendaient pas à cette bonne nouvelle. Le vin lauréat est issu d'un assemblage de quatre cuves, « qui n'a pas souffert des conditions climatiques car ce raisin a été vendangé dans les premiers jours ». Un prix Clémence qui est bon à déguster dès maintenant...

 

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